Il n'est pas encore huit heures et je ne suis pas completement en possession de mes moyens cerebraux. Je plane dans la brume de mes derniers filaments oniriques. Je suppose que ca me rend encore plus emotif que d'habitude, mais je suis vraiment triste pour Henri Salvador. Je l'aimais bien et sa voix aussi.
Pour mon depart vers le nord, ca sera pour le 19. Je vais remonter jusqu'a l'extreme nord, piano, piano. J'ai decide hier soir de percer ensuite la frontiere pour passer au Laos. Je prendrai un bateau a Chang Rai. Deux jours de trajet sur un fleuve qui se faufile dans la jungle. Ca sera un peu comme dans Apocalypse Now, mais en plus calme.

Cool d'avoir de tes nouvelles Gilles et bienvenue sur mon Blog. C'est fou cette histoire d'etape 5. Moi, c'est ma preferee. Je suppose que ce sont les stretchings en rotation et en tractions arrieres qui leur font un peu peur. Perseveres et je suis certain qu'ils ne pourront plus s'en passer.

Cath, plus que quelques heures et la porte est a toi. YES... vive la liberte...