samedi 23 février 2008

Attente du train a Ayutaya (45 minutes de retard, soit pratiquement en avance).
Direction Pitsanulok.

A travers la vitre du train...






Apres, Pitsanulok, bus jusqu'a Sukhothai. A mon arrive, les chinnois sont en fete. Peut-etre ont-ils eu vent de ma venue. En tous cas, je suis comble par le spectacle.









Les petards explosent dans tous les coins.

Apres une longue route, de plusieurs kilometres, le dragon s'abreuve a la riviere...

avant de manger un petit casse croute...

et de reprendre sa course endiablee.





Repos bien merite.



Parc historique de Sukhothai...













Plus de 200 km en moto et les yeux plein de paysages d'une beaute indescriptible.




Premiere crevaison d'une tres longue serie (4 crevaisons et trois reparations). Je suis rentre de nuit sur pneu plat. Je vous epargne les details stressants. Merci pour les eventuelles recommandations, mais je fais le necessaire pour rester en vie et en bonne sante. Donc pas de soucis.

Trajet vers le terminal des bus de Sukhothai pour partir a Chiang Mai.

Chiang Mai...




Love U all

jeudi 21 février 2008

Quel bonheur de lire tous vos messages. Je suis comble et j'ai bien ri.

Brice, super surprise de te retrouver sur mon blog. Comment ca se passe le taf au Maroc?
Be, Love in Paris. Ca devait etre bien. J'ai hate que tu me racontes.
Mamam, pour les cours de massage, je ne sais pas trop. Pour l'instant, j'ai ma dose et j'ai plutot envie de voyager, de decouvrir et de m'en mettre plein la vue. Cela dit, d'ici a ce que je sois a Chiang Mai, je peux encore changer d'avis.

J'ai quitte a regret ma splendide chambre d'Ayutaya
(12 EUR la nuit ;-) pour me lancer a nouveau sur les routes.

Ce soir, je vous ecrit de Sukhothai. Le chemin a ete long et agreable (train, saamlaw, bus et pick up). Demain, je reloue une moto car j'ai beaucoup de choses a voir. Au moins une 20aine de temples dissemines dans deux grands parcs historiques (classes au patrimoine de l'humnite).
Je ne peux malheureusement vous montrer mes photos du jour car mes batteries sont plates. Ca sera pour demain. Quand je suis arrive ici, une grande celebration chinoise etait en cours. C'etait terrible (danse du dragon, maquillage, jonglerie, petards,...).
La ville est toute petite et tres paisible.
A defaut d'images, je vous livre les considerations qui me sont venues en chemin.

Assis dans le train qui m'emene vers Phitsanulok, je traverse une campagne verdoyante. Les palmiers laissent pendre avec nonchalance leurs feuilles vers une terre genereuse et humide. Elle et le ciel s'embrassent ici dans un meme reflet. Je franchis des fleuves et traverse des hameaux bardes de temples. Les etendards du bouddhisme flottent partout ou le Dharma est enseigne aux Hommes. Des nuees d'oiseaux blancs planent au-dessus des rizieres et de ceux qui y travaillent, pantalons de pecheurs retrousses jusqu'aux cuisses.
Les premieres montagnes brisent l'horizontalite verte lumiere.
Maisons sur pilotis, habitations sommaires, toits en tole ondulee, pieds nus enfonces dans un sol tendre.
Puisse la modernisation faire preuve de clemence et de discernement pour toutes ces merveilles.
Mon coeur et mon ame sont pris de spasmes violents. Trop d'amour pour notre Mere en moi. Toujours elle offre, toujours elle donne. Du flocon de neige aux oceans, de la graine a la fleur, tout est si beau.

Il y a des instants comme celui qui vient de me pousser vers cette feuille, ou tout pend une telle intensite. Je suis submerge par l'emotion d'etre un point du tableau. Je ne peux faire autrement que serrer mon coeur pour en extraire toute la reconnaissance que j'eprouve.
Je ne crois plus au hasard depuis longtemps, j'ai opte pour le genie malicieux d'un principe createur. Pourquoi redouter le courroux d'un dieu vengeur quand tout ce qui nous entoure n'est qu'amour manifeste. L'arrogance des aveugles me parait plus effrayante qu'un hypothetique chatiment divin. Le neant ne me semble pas non plus un choix raisonnable.
Nous ne pourrons jamais rien creer puisque les fragments d'un miroir ne peuvent que refleter.
Tant de fierte, d'honneur et d'egos dans le vent. Puisse l'humilite adoucir la fievre qui nous brule.
Quant a moi, j'espere que le dernier souffle, de ma presente incarnation, me servira a dire encore une fois merci. J'ai bon espoir de ne pas laisser plus de trace qu'un agreable et souriant souvenir dans quelques ephemeres memoires.
Vive l'Amour, vive la Vie et vive l'Amitie.

mercredi 20 février 2008

Ahaha... Pour ceux qui voulaient des photos, vous allez etre servi, et pas a moitie.
Toutes les images de cet article vous montrent une petite partie de ce que mes yeux ont deguste hier (19/02/08).
Tout commence donc a la gare deHualamphong.

Pour ceux que ce genre de details interessent, ce sont des locomotives diesels. Ca fait pas vraiment pareil que le TGV. C'est plutot TPV qu'on trouve ici.

Comme tous le monde transporte plein de trucs, c'est vite bordel. Cela dit, les gens s'organisent bien et la situation est tout a fait sous controle...

du controleur. Avec lui, ca rigole pas. Hors de question de laisser trainer des objets dans l'allee centrale. Veut rien savoir, vous vous demerdez!


Tres vite, le bercement des roues sur les interstices entre les rails endort ceux qui ont la chance d'etre assis (pas mon cas).



My wonderful tek bedroom.


Juste devant la porte de ma chambre (avec vue sur la riviere), je dispose de cet espace

et de celui-ci.
Au fait, j'ai survecu aux moustiques. Meme pas une piqure. Par contre, je les aie bien entendu. Ca faisait un sacre vacarme. Sans compter toutes les autres betes bizaroides qui crient dans la nuit.

Wat Phra Mahathat (ci-dessous)












Wat Phra Si Samphet (ci-dessous)




OMmmmm... C'est pour du faux. Quand je medite, je fronce pas les sourcils. Les 10 secondes du declenchement differe ne m'ont pas laisse le temps d'atteindre un etat transcendental.
Cela dit, je prends bien le temps de m'impregner de l'energie des lieux que je visite.






War Phra Na Meru




Ayutaya est entouree de trois fleuve. Ca en fait logiquement une ile.

Les touk touks sontun peu differents de ceux de Bgk. Comme disent les thais "same same, but different".
Marche de nuit...


J'ai mange ca. Je sais pas ce que c'est, mais il y avait de l'oeuf et c'etait bon.




Puis j'ai essaye ca et ca le faisait aussi.



A la guest house, le personnel a capte que je faisait des massages thais (j'etais en train de revoir mes cours sur la terrasse). Du coup, j'ai eu des demandes et j'ai pu pratiquer sur un jeune homme. C'etait plutot fun comme situation. Pour me remercier, le garcon, que j'ai soulage de son mal de tete, m'a conduit jusqu'au cyber cafe. J'ai gagne une heure de marche grace a lui (et oui, j'ai du rendre la moto, snif). Trop cool. La, il va arriver d'une minute a l'autre pour venir me rechercher. Quel service. Je pense qu'il est un peu ladyboy sur les bords parceque les autres membres du personnel nous regardaient avec un air coquin. Sans compter les ongles longs et la demarche caracteristique. En tous cas, je suis flate que des thailandais me disent que je masse bien.