En vrac, quelques photos qui trainaient dans mon telephone.
Yoshi san (Japan) a Bangkok.
Descente du Mekong. Je vous laisse deviner le commentaire...
Lucia (Argentina) dans le bus entre... en fait, je ne sais plus trop.
Moi (Belgique) a la proue du slow boat (descente du Mekong). Il y a avait des jaloux derriere moi.
Night store a Siam Reap.
Mon dernier jour dans cette ville a commence par une declaration d'amour et c'est termine par une proposition indecente. C'est deux evenements sont le fait de jeunes cambodgiens. Les gays sont partout en Asie. Je comprends le desaroi de certaines.
Merci pour la proposition bien chaude, mais j'ai presque le double de ton age et mon coeur n'est plus a prendre. Ni le reste d'ailleurs.
Cela dit, j'ai passe un tres bon moment en compagnie de ce jeune homme et de son cousin (tout aussi interesse que lui).
Assis quelque part entre Siam Reap et la frontiere, j'attends.
La chaleur est a la limite du supportable.
Une fois de plus, je me suis fait rouler par une compagnie privee de bus. C'est inevitable!
Toutes promettent des bus modernes et confortables avec air-co (photos a l'appui). Croyez moi, ca n'est jamais le cas.
Entendez par moderne que le vehicule a moins d'un siecle et qu'il roule encore.
Traduisez confortable par "possibilite eventuelle de s'assoir".
Quant a l'air conditionne, cela sous entend que certaines fenetres s'ouvrent.
8 heures de trajet pour couvrir environ 400 km. Je vous laisse deviner l'etat de la "route".
Les arrets sont frequents pour permettre au mecano de faire son boulot.
4 heures jusqu'a la frontiere, entasse comme des betes au milieu des sacs.
La piste etant en terre, chaque vehicule souleve d'epais nuages de poussiere. Pour des raisons respiratoires, nous sommes donc contraint a la fermeture des fenetres.
Il doit faire 40 degres dans cette boite "enfer". Les paupieres deviennent des surfaces abrasives et l'air est solide tant les particules sont nombreuses. Bien sur, les moustiques sont legions. Ils piquent a toutes heures et en tous lieux.
Le chemin chaotique que nous empruntons est, pour une raison que je ne m'explique pas, trace en zigzag??? Les bosses et les fosses sont immenses et nous franchissons des ponts de fortunes faits de rafistolages branlants
Un seul parti? Le parti du peuple...
Le passage de la frontiere est une epreuve de plus. Le bus cambodgien nous jette devant le poste "check point" (photo ci-dessous).
La file pour les tampons est longue.
Ensuite, il faut continuer a pied sous un soleil mortel. Le bus thai est cense nous attendre de l'autre cote.
Formalites au "check point" thai. Mieux organises ou de meilleure volonte, c'est nettement plus rapide. Je recois mes 30 jours supplementaires.
Un petit van nous attend effectivement. Cool...
Cette fois, la clim' n'est pas une legende.
Quelques centaines de metres et c'est un autre monde qui s'ouvre. Plus de poussiere, plus de misere et une route top nickel (en ligne droite). I LOVE THAILAND!
Je dois avouer que ce trajet a mis un serieux bemol a ma vision du Cambodge. C'est la crasse et la zone total sur des centaines de km. Ca n'empeche pas les gens d'etre tout sourire.
Des qu'on est sorti de Siam Reap, j'ai decouvert un autre visage du pays (probablement plus proche de la realite).
Entre parentheses, je crois que les relations entre le Cambodge et la Thailande sont a l'image de cette route qui les relie: "not very good".
Exemple: la premiere ville que l'on rencontre en venant du royaume siamois est Siam Reap
Traduction: "Siam vaincu". Super diplomatique! C'est un peu comme si Anvers s'appelait Doodwalen.
Le couloir frontiere charrie de tout...
Ci-dessous, vehicule a pedales manuelles.
Notre nouveau conducteur n'a pas une minute a perdre, nous filons a tout allure et prenons tous les risques.
Apres 4 heures de route supplementaires, nous attendons enfin pour embarquer sur le ferrie.
Le soleil se couche et me voila sur le pont du "navire", le visage fouette par l'air marin. L'obscurite prend ses droits. Dans moins d'une heure, je serai a Ko Chang. J'espere trouver rapidement un logement decens.
Ca y est, je suis installe face a la mer. J'ecris ces dernieres lignes du jour en attendant mon poulpe et mes brochettes cuits au BBQ. Je sirote une Singha tout en savourant ma grande satisfaction sur fond de bon hip-hop et de bonne pop anglaise. Tout est parfait. Merci pour cet agreable point au bout du jour le plus long. Mon bonheur est indicible.
Je suis a 10 metres de l'eau. Devant moi, une vaintaine de jeunes thais saouls rient et se chamaillent. Dix d'entre-eux pissent en ligne dans la mer. Vive la legerte. Ca me change de tous ces mutiles par les mines anti-personelles.
2 commentaires:
Longue journée en effet! S'il n'était pas si tôt ici tu me donnerais presque faim avec tes brochettes! C'est bien de savoir que tu te sens si bien. J'espère que la tourista t'a lâché...
Et quoi, c'est farniente, maintenant? Quoique ce soit, continue à profiter comme tu le fais.
Moi je décolle dans 24h exactement :)
Et bien, quel voyage, il faut avoir la santé, heureusement qu'au bout il y a la récompense. L'air marin va te purifier de toute cette pollution. Profite bien mon petit et fais-nous de belle photos de palmiers et de beach. Savoure les BBQ. Tu ne dis rien de ton logement, confortable ?
Bisous
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